Thème

Le premier apprentissage (de la voie d’éveil) est la discipline. Le deuxième est l’expérience profonde, le troisième est l’apprentissage de la compréhension.

La discipline est discipline de vie. On entend par là cultiver les circonstances qui sont propices à l’entraînement à la présence, qui sont propices à l’attention sans saisie. La discipline de vie cultive des comportements sains et évite les comportements malsains. Ça n’est pas confessionnel. La notion de bon, de mauvais, de sain, de malsain, ne vient pas de commandements divins, de commandements humains, d’arguments d’autorité quels qu’ils soient. Bon et mauvais sont à envisager dans une perspective thérapeutique, une perspective médicale. Au niveau physique, médical, il est clair qu’il y a des comportements sains, qui favorisent la santé, et des comportements pathogènes, qui engendrent des pathologies. Ça n’est pas de l’ordre d’une croyance ou d’un argument d’autorité, mais une question d’harmonie ou de dysharmonie. Il y a des comportements harmonieux, qui amènent la santé, et dans la santé le bien-être et des comportements disharmonieux, qui amènent des déséquilibres, des pathologies : maladie, et, dans la maladie, mal-être et malaise, souffrance.

Questions et réponses

• Est-il nécessaire de ralentir notre rythme quotidien pour développer l’attention ?
• Les samayas sont-ils des aspects de la discipline ?
• En quoi la bienveillance de l’esprit de la discipline extérieure diffère-t-elle de la bienveillance de la discipline intérieure ?
• Pouvez-vous parler des « semdzin », concernant les moyens de cultiver l’attention ? En particulier des 21 respirations.
• L’expression « A cœur vaillant, rien d’impossible » a-t-elle un rapport avec la pratique par les Bodhisattva démontrant l’évolution naturelle et optimiste pour passer de la discipline extérieure, via la discipline intérieure, vers la discipline fondamentale ?
• Vous nous avez parlé de discipline, pouvez vous parler des éventuels liens avec la maturité et le sens de la responsabilité ? Est-ce le sentiment de responsabilité de tous nos actes des corps, paroles et esprit qui animent la bienveillance et la discipline fondamentale ?
• Est-ce que le Bodhisattva respecte strictement les disciplines destinées aux Bodhisattvas, c’est-à-dire aider d’abord les autres êtres sensibles à s’éveiller tout en progressant lui-même vers son propre éveil définitif ?
• En étant attentif et bienveillant, ne risque-t-on pas de s’oublier, et l’autre ne risque-t-il pas d’être inattentif à notre propre intérêt ?

Vidéo de l’enseignement

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